La robotisation agricole

R2D2 à la rescousse

Posté le 8 juin 2022
Quand on pense au futur, l’idée des robots nous vient automatiquement en tête. On les imagine partout. Mais qu’en est-il du monde agricole ? Imaginons-nous le même futur robotique dans nos champs ? Certains chercheurs répondent oui à cette question. Augmentation des rendements, diminution des heures de travail, meilleure efficacité…les besoins ciblés sont vastes.
Catherine Dallaire, Agronome

Une peur de déshumanisation

Certaines craintes persistent toutefois dans l’œil du public. Ce qui fait peur dans l’image de la robotisation, c’est probablement l’idée que notre contribution humaine ne soit plus au cœur de l’agriculture. Avec raison, personne n’aimerait que le secteur agricole se transforme en industrie sans humain qui la fait vibrer. Mais robotisation veut-elle automatiquement dire déshumanisation ? Pas nécessairement.

Soyons honnêtes, qui se passerait d’un système d’irrigation automatisé aujourd’hui ? Personne. Avec raison, car ce type d’outils nous permet de sauver du temps consacré à des tâches répétitives et mécaniques pour nous concentrer sur des tâches davantage stratégiques.

Dirons-nous aussi des robots qu’on ne se passerait pas d’eux dans dix ans ? Fort possible. Qu’on le veuille ou non, les nouveaux outils robotisés apportent des solutions à des enjeux cruciaux.

Ce qui nous attend en robotique agricole

Quelques nouvelles technologies à garder à l’œil : les robots désherbeurs, qui sont offerts selon différents modèles et fonctionnalités. L’apparition des drones, qui sont essentiellement des robots volants, est aussi à suivre de près. Les tâches que l’on peut leur confier sont déjà impressionnantes. Les robots collecteurs de données, qui analysent l’état des sols et des cultures. Les robots serricoles, qui accomplissent des tâches d’entretien et de gestion des plantes en serres et enfin, les fameux tracteurs autonomes qui ne nécessitent pas de conducteur.

Ces technologies restent dispendieuses et peu accessibles pour l’instant. Elles ouvrent toutefois la porte à des possibilités que l’on peine à imaginer encore. Qui sait ce que l’avenir nous réserve! Mais pour le moment…c’est encore le temps d’aller désherber nos carottes nous-mêmes.

Source :

IRDA

Modern Farmer

Catherine Dallaire, Agronome