La profession d’agriculteur

La multidisciplinarité d’aujourd’hui

Posté le 8 juin 2022
Le métier d’agriculteur en est un des plus stéréotypés dans l’imaginaire des citoyens. Un fermier, pour la plupart des gens, est un travailleur qui sue au soleil, coiffé d’un chapeau de paille. La réalité, elle, en est tout autre.
Catherine Dallaire, Agronome

Les qualités pour être agriculteur sont nombreuses

Bien que l’effort physique fasse souvent partie intégrante du monde agricole, c’est un secteur qui demande une foule de compétences diversifiées. Pour être agriculteur ou agricultrice aujourd’hui, il faut détenir des habiletés impressionnantes; gestionnaires, bons planificateurs, communicateurs, réparateurs…les talents à posséder sont multiples. Après tout, détenir une ferme, c’est être entrepreneur. Bien que cela soit évident dans notre monde, il semble que cette notion soit moins claire pour le reste des citoyens et citoyennes.

Une réalité sous-estimée

Cette méconnaissance de l’aspect multidisciplinaire de notre milieu fait en sorte que les difficultés de l’agriculture sont souvent simplifiées par le public. Les enjeux de la réalité agricole sont complexes et il faut les approcher avec nuances pour bien les saisir dans leur contexte. Une meilleure compréhension de notre réalité en serait donc une qui reconnaît que notre métier en est un de multiples expertises, qui sont souvent difficiles à naviguer toutes en même temps.

Toujours à l’affût des nouveautés agricoles

De notre côté, comment faire pour rester à jour dans nos compétences et posséder les habiletés nécessaires pour nos entreprises ? Quelques idées essentielles pour vous aider à faire face à ce défi: se tenir informé des changements et des innovations dans votre secteur en lisant les magazines et publications agricoles d’ici et d’ailleurs. Suivre des formations auprès des instances de recherche et des établissements d’enseignement agricole.

Être accompagné par des professionnels qualifiés pour les tâches que vous maîtrisez moins bien et finalement, s’impliquer dans son milieu et dans sa région afin de développer un bon réseau de contacts.

Pas facile, ce métier. Il faut travailler fort et aimer les défis, mais surtout, oh surtout, ne pas oublier de le faire avec passion !

Catherine Dallaire, Agronome