Changer de carrière pour devenir agricultrice et créer La Ferme

L’histoire d’une brasserie d’ici

Posté le 6 mars 2024
Mara Do Santos est copropriétaire de l’entreprise La Ferme avec son conjoint. D’avocate à agricultrice et d’ingénieur à agriculteur, elle raconte, avec un aplomb dans sa voix, leur parcours atypique. C’est un changement de vie complet qu’ils ont vécu lorsqu’ils ont décidé de démarrer leur entreprise.
Catherine Dallaire, Agronome

L’origine de leur brasserie

« On est partis de zéro. On a acheté une terre proche de Montréal. Il y a eu une longue période de transition durant laquelle l’un de nous deux travaillait encore en ville. Il y a eu trois années complètes de travail avant même de lancer notre première bière! », lance Mara.

Elle ajoute qu’il y a eu beaucoup d’embûches, surtout au début.

« Notre première tentative en orge bio à partir d’une prairie a été un échec retentissant. On a dû s’entourer rapidement de personnes expérimentées », dit-elle.

Une expérience à vivre

La Ferme, c’est une brasserie rurale où l’on fabrique de la bière à partir des ingrédients que l’on cultive sur place. La brasserie connaît un succès impressionnant. Elle est reconnue pour la beauté de l’expérience qu’elle offre à sa clientèle. C’est devant les champs de houblon et de céréale de la ferme, sur une terrasse extérieure ensoleillée, que l’on peut boire leur bière locale.

Derrière la simplicité du charme qu’expérimente la clientèle lors de leur visite, se cachent en fait des heures de travail et d’efforts de l’équipe de travail.

Mara explique : « Tous nos employés qui font du service à la clientèle participent aussi aux tâches agricoles. C’est ce qui fait la spécificité de notre entreprise. Tout le monde commence dans le champ, que ce soit pour les récoltes ou l’entretien, puis traverse vers la brasserie. »

En écoutant Mara raconter le parcours de l’entreprise, on réalise qu’il ne se cache en fait rien de surprenant derrière son succès. C’est, encore une fois, la persévérance et la détermination qui ont déterminé le destin du projet.

Catherine Dallaire, Agronome